François Hiondi : « Samuel Eto’o veut gérer l’argent des sélections nationales »

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Invité ce 24 septembre 2024, Hiondi n’a pas manqué de revenir sur le différend qui oppose la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) et l’équipementier français Le Coq Sportif, avant de se montrer sceptique quant au choix du futur partenaire de l’équipe nationale.

 Le Coq Sportif : un divorce coûteux

Selon François Hiondi, la rupture avec Le Coq Sportif pourrait bien coûter cher aux contribuables camerounais. « Gestionnaire messianique, gestion cavalière », a-t-il lancé, en référence à la manière dont la situation a été gérée. « On a résilié avec Le Coq, et on va payer au bas mot 7 milliards. Qui va payer ? C’est l’argent du contribuable », a martelé le journaliste, pointant du doigt ce qu’il considère comme une mauvaise gestion de la part des dirigeants de la Fecafoot.

Ce différend avec l’équipementier français fait suite à la décision de la fédération, sous la direction de Samuel Eto’o, de mettre fin à ce partenariat. Une décision qui, selon Hiondi, pourrait avoir des répercussions financières importantes pour le pays.

 Le spectre d’un nouvel équipementier « fictif »

Au-delà de ce divorce, la question du futur équipementier des Lions Indomptables reste floue. Le journaliste a fait part de ses inquiétudes quant au choix d’un nouvel habilleur, redoutant un scénario similaire à celui de l’épisode One All Sports, un précédent qui a laissé un goût amer à de nombreux Camerounais. « Il ne faut pas qu’on nous ramène un autre équipementier fictif », a-t-il averti, tout en exprimant son scepticisme sur la transparence du processus.

Samuel Eto’o sous le feu des critiques

Par la suite, l’homme de médias n’a pas hésité à pointer directement le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, qu’il accuse de chercher à garder le contrôle sur les finances des sélections nationales. « Samuel Eto’o ne lâchera pas prise s’il ne peut pas gérer l’argent des sélections nationales », a-t-il déclaré, laissant entendre que l’ancien international pourrait être motivé par des intérêts personnels.

Une opinion publique méfiante

Cette situation suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique camerounaise. Pour de nombreux citoyens, la recherche d’un nouvel équipementier est perçue avec méfiance, certains redoutant une « autre entourloupe ». Le souvenir de l’affaire One All Sports est encore frais dans les esprits, et la crainte de voir se répéter une situation similaire est bien présente.

À mesure que la Fecafoot avance dans sa quête d’un nouveau partenaire pour habiller les Lions Indomptables, le climat reste tendu. Le moindre faux pas pourrait raviver les frustrations, dans un contexte où la gestion de l’argent public et la transparence sont au cœur des préoccupations des Camerounais.

Alors que la sélection nationale se prépare pour de futures échéances sportives, la question du futur équipementier demeure un enjeu central, et il reste à voir si la Fecafoot saura rassurer une opinion publique de plus en plus méfiante.

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Source: lattaquant