Le 17 septembre 2024, un groupe de terroristes a osé s’attaquer à l’École de Gendarmerie de Faladié, un site stratégique également abritant une base de la Gendarmerie nationale. Cet incident soulève d’importantes questions sur la sécurité dans une zone supposément bien surveillée. Pourquoi cette audace ? S’agit-il d’une tentative délibérée de libération d’officiers supérieurs arrêtés depuis le début de la rectification de la transition en mai 2021 ? Ou bien les assaillants sont-ils manipulés par des forces extérieures, y compris des puissances militaires occidentales hostiles au régime de transition malien ?
Bamada.net-Les éléments d’enquête et les pièces d’identification retrouvées sur les terroristes neutralisés pourraient, espérons-le, apporter des éclaircissements. Cependant, il est évident que certains pays de la sous-région ne sont pas favorables à l’intégration des Forces de défense et de sécurité (FDS) maliennes, particulièrement depuis l’instauration de la Charte du Liptako Gourma. De plus, cette attaque coïncide avec l’ouverture de la première réunion des ministres des Affaires étrangères de l’AES, qui s’est tenue à Bamako le 16 septembre 2024. Une coïncidence troublante qui pourrait révéler un plan plus large.
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L’identité du commando terroriste mérite également une attention particulière : majoritairement composé de membres de la communauté peule du Mali et du Niger, avec des présumés Burkinabés, cet assemblage soulève des doutes sur l’intention derrière cette attaque. Est-ce une manœuvre délibérée pour saper l’unité nécessaire entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso face aux défis sécuritaires ? La crainte d’un conflit intercommunautaire entre la communauté peule et d’autres groupes ethniques du Mali plane, incitant à la prudence et à la vigilance.
Cette opération terroriste, loin d’être un acte isolé, constitue une alerte pour les Forces armées maliennes (FAMAS). Il est impératif que ces dernières renforcent leur dispositif de sécurité. Les camps militaires et les sites stratégiques, tels que l’aéroport militaire, ne doivent plus être accessibles sans un contrôle rigoureux. Un cordon de sécurité renforcé pourrait dissuader d’éventuelles infiltrations et prévenir de futures attaques.
Heureusement, les FAMAS ont rapidement réagi face à cette menace. Grâce à leur professionnalisme, elles ont réussi à contenir l’attaque et à reprendre le contrôle de la situation. Le Général Oumar Diarra, Chef d’état-major général des Armées, s’est rendu sur les lieux et a rassuré la population : « Les terroristes infiltrés ont été neutralisés… La menace a été circonscrite… Nous sommes des forces professionnelles, nous savons comment faire ce travail. » Il a également exhorté les citoyens à reprendre leurs activités quotidiennes, malgré le choc causé par cette attaque, qui rappelle celle du 22 juillet 2022 à Kati.
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En conclusion, l’attaque contre l’École de Gendarmerie de Faladié est un signal d’alarme sur la fragilité de la sécurité dans la capitale malienne. Elle pose des questions fondamentales sur les motivations des assaillants et sur les réponses à apporter pour protéger la population. Il est essentiel de rester vigilants et unis face à cette menace commune, tout en maintenant le dialogue pour éviter l’escalade des tensions entre les différentes communautés du Mali.
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BEH COULIBALY
Source: Bamada.net
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