Élite One : la fête gâchée avant le coup d’envoi ?

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Tout semblait prêt pour le retour du football local au Cameroun. Les visuels du match d’ouverture entre Stade Renard et Aigle du Moungo circulent abondamment sur les réseaux sociaux, suscitant beaucoup d’enthousiasme. Avec 16 clubs en lice, l’Élite One s’apprête à renouer avec le spectacle après une longue pause.

Pourtant, derrière cette façade festive, un rapport publié par le Synafoc révèle une situation préoccupante. Sur les 16 clubs engagés, seuls trois sont conformes aux critères d’éligibilité définis par la Fécafoot et la CAF : Stade Renard, Coton Sport de Garoua et Fauve Azur.

Le fait marquant : Aigle du Moungo, tête d’affiche du match d’ouverture, ainsi que le champion en titre, Victoria United, ne remplissent pas les conditions requises.

Des critères non respectés selon le Synafoc

Dans son communiqué publié sur Facebook, le Synafoc pointe plusieurs dysfonctionnements majeurs :

Non-respect des règlements d’octroi de licences

Critères financiers non remplis

Accumulation d’arriérés de salaires de la saison précédente

Le constat est tout aussi alarmant en Elite Two, où seuls trois clubs sur 17 répondent aux critères d’éligibilité. Le syndicat n’hésite pas à dénoncer ce qu’il considère comme une dérive institutionnelle, accusant la Fécafoot de manquer à ses engagements.

« La Fécafoot ne respecte ni ses propres règlements, ni ceux de la CAF », déclare fermement le Synafoc.

Le silence de la Fécafoot

Jusqu’à présent, l’institution présidée par Samuel Eto’o Fils n’a pas réagi à ces accusations. Pourtant, les enjeux sont de taille. Avec un lancement prévu dans 48 heures, cette crise risque de ternir l’image du championnat camerounais et d’affecter la crédibilité de l’instance auprès des joueurs, des supporters et des partenaires.

Un contraste avec la Guinness Super League

Pendant ce temps, la Guinness Super League, championnat phare du football féminin camerounais, semble sur une tout autre dynamique. Sa deuxième journée s’annonce déjà prometteuse, avec des affiches qui démontrent une fois de plus le niveau de la compétition.

Vers un coup d’envoi sous tension

Alors que la Fécafoot met les derniers ajustements en place, le rapport du Synafoc s’impose comme une piqûre de rappel : le football camerounais ne peut prospérer sans un cadre institutionnel rigoureux. Reste à voir si des solutions seront apportées avant le coup d’envoi, ou si la saison débutera dans un contexte de défiance.

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Source: lattaquant