Non-paiement des arbitres : Alioum Sidi annonce l’implication directe de Samuel Eto’o !

Lors de son intervention, Alioum Sidi a reconnu l’existence d’une crise profonde affectant les conditions de travail et les émoluments des arbitres. Une réalité qui, selon lui, est en voie d’être corrigée grâce aux discussions en cours avec la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot).

Des négociations en cours

« C’est vrai, nous ne sommes pas satisfaits de la manière dont les arbitres sont gérés. Il y a une crise, mais nous avons discuté avec le secrétaire général de la Fecafoot, et la situation devrait évoluer dans les prochains jours », a déclaré Alioum Sidi.

Concernant les arriérés de la saison dernière, qui suscitent colère et frustration chez les arbitres, il a affirmé que le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o, s’est saisi du dossier :
« Le président Eto’o suit personnellement ce dossier. D’ici peu, nous pensons que des solutions concrètes seront apportées. »

Une gestion critiquée

Malgré ces promesses, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’inaction et le manque d’impact de l’ACAF sous la présidence d’Alioum Sidi. Certains estiment que l’association, censée défendre les intérêts des arbitres, peine à imposer des réformes structurelles.

Des sources internes rapportent que plusieurs propositions visant à améliorer les conditions des arbitres – notamment des révisions statutaires et des ajustements réglementaires – restent bloquées ou sans suite. Ce blocage alimente des critiques sur un management jugé passif ou muselé par des contraintes institutionnelles.

Un mandat sous pression

Cette crise des arbitres, qui s’ajoute à d’autres dysfonctionnements au sein du football camerounais, entache également le bilan de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot. Depuis son élection il y a trois ans, l’amélioration des conditions des arbitres avait été annoncée comme une priorité. Cependant, la réalité sur le terrain semble encore loin de ces promesses.

Un enjeu pour l’avenir du football camerounais

Alors que le championnat Elite One en est à sa deuxième journée, cette situation pourrait peser sur le bon déroulement de la compétition. Le paiement des salaires et primes des arbitres, longtemps négligé, demeure un sujet sensible qui, s’il est ignoré, pourrait compromettre davantage la stabilité du football camerounais.

Source: lattaquant