
Dans une publication virulente sur sa page officielle, l’analyste dénonce les critiques virulentes à l’encontre du gardien camerounais André Onana, auteur d’une prestation en demi-teinte.
« Le fond de la haine »: une tribune enflammée
Dans un long texte intitulé « Le fond de la haine », Camus Mimb fustige les réactions des tabloïds et des supporters français après la soirée qualifiée de “cauchemardesque” pour le portier mancunien. Pour l’éditorialiste, les attaques contre Onana vont bien au-delà du cadre sportif et traduisent un racisme sous-jacent.
« On peut toujours acclamer la bêtise par la haine de l’autre. Mais on ne peut pas la changer parce qu’elle reste une bêtise », écrit-il. Le journaliste soutient que les propos tenus par Onana – affirmant la supériorité historique et structurelle de Manchester United sur l’Olympique Lyonnais – sont factuels, et n’auraient pas suscité de polémique s’ils avaient été prononcés par un autre joueur.
Une dénonciation des dérives racistes
Camus Mimb ne s’arrête pas à la défense sportive. Il s’insurge également contre les insultes racistes proférées à l’encontre du gardien camerounais, notamment des chants à caractère injurieux entendus depuis les tribunes du Parc OL. Il rappelle au passage d’autres épisodes de haine visant des joueurs africains, à l’instar de Karl Toko Ekambi, pris à partie par une frange des supporters lyonnais après un match contre l’Algérie.
« Allez-vous encore vous émouvoir un jour des propos racistes et des cris de singe sortis des mêmes tribunes ? », interroge-t-il avec amertume, dénonçant « le référendum de l’idiotie » auquel se livrent selon lui certains supporters.
Une mise en perspective du parcours de Onana
S’il reconnaît les erreurs du gardien lors de la rencontre, Martin Camus Mimb insiste sur le fait qu’il faut déjà appartenir au cercle très fermé des grands pour que ses fautes aient un tel écho. Il souligne le parcours exceptionnel d’André Onana, passé par l’Ajax Amsterdam, l’Inter Milan et aujourd’hui Manchester United.
« Difficile de me faire croire que ce gardien-là n’a pas écrit l’histoire… et n’est pas en train d’écrire l’histoire », martèle-t-il. Il appelle à célébrer ce qu’il qualifie de « rare phénomène » dans le paysage du football africain.
Un appel à la lucidité et à la dignité
La publication, conclue sur un ton empreint de défiance, condamne ceux qui s’en prennent aux proches du joueur, notamment à sa mère, avec des propos jugés inacceptables.
« Sa mère n’est pas une compétition à jouer pour s’en prendre à elle », écrit-il avec fermeté. Il rappelle que les attaques personnelles sont le reflet d’une haine stérile, et considère qu’André Onana mérite davantage la reconnaissance que le mépris..
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Source: lattaquant