Une prise de parole qui a enflammé les réseaux et divisé les observateurs : certains ont salué sa franchise, d’autres, comme Nemanja Matic, n’ont pas mâché leurs mots, allant jusqu’à le qualifier de « l’un des pires gardiens de Manchester United ».
Une sortie médiatique qui ne passe pas
Les propos d’Onana ont immédiatement fait réagir. Paul Scholes, ancienne légende du club mancunien, a exprimé son incompréhension face à cette attitude : « Ce n’est pas le genre de déclarations qu’on aurait faites en tant qu’équipe. Provoquer l’adversaire de cette manière n’est jamais une bonne idée. Maintenant, il va falloir assumer. » Si l’entraîneur Ruben Amorim a tenté d’éteindre la polémique en conférence de presse, les supporters lyonnais, eux, n’ont rien oublié. Sifflets, insultes et gestes déplacés ont accompagné l’entrée d’Onana au Groupama Stadium, transformé pour l’occasion en véritable chaudron.
Un match à oublier pour Onana
Sur le terrain, le Camerounais n’a pas su répondre avec ses gants. Coupable d’une faute de main sur un coup franc de Thiago Almada en première période, il a ensuite cédé sur une frappe de Rayan Cherki dans les arrêts de jeu, alors que Manchester menait 2-1. Résultat : un match nul (2-2) qui compromet légèrement les ambitions mancuniennes avant le retour.
Malgré les tentatives de soutien de Leny Yoro et du coach Amorim, la presse ne lui a pas fait de cadeau. Le Manchester Evening News évoque une prestation « très décevante » et rappelle qu’il « devait être irréprochable ». Le Daily Mail souligne, avec ironie, que Manchester United « n’a pas été beaucoup plus fort que Lyon, contrairement aux dires d’Onana ». The Sun va plus loin en surnommant le gardien « Calamity Onana », et affirme qu’il a donné raison à Matic.
La presse européenne unanime
En France, L’Équipe lui a attribué un 3, jugeant qu’« il s’est manqué ». Même son de cloche du côté de Foot Mercato, qui parle d’une véritable « disasterclass ». En Espagne, le journal AS titre « Onana condamne United », évoquant un « retour de karma » pour celui qui avait attisé les tensions avec ses déclarations.
La note est salée pour le portier de 29 ans, dont les erreurs ont coûté cher à Manchester United. À une semaine du match retour, une chose est sûre : Onana n’a plus le droit à l’erreur. Cette fois, seule sa performance sur le terrain pourra rétablir son honneur. La balle est dans son camp.
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Source: lattaquant
