Dans un post plein d’émotions, le très célèbre journaliste précédemment en service à la Crtv s’est exprimé à son tour sur cette soudaine disparition.
« Il suivait tranquillement son chemin, traversant cette période poétiquement appelée la fleur de l’âge. Devant lui s’ouvraient des horizons aux mille couleurs, chantant une sorte de ‘ballade des gens heureux’. Il semblait néanmoins affectionner la discrétion, économe de ses mots et protecteur de son bonheur. Car la fortune lui souriait, et pas seulement celle des possesseurs de comptes en banque. Mais aussi celle qui se conquiert dans la chaleur d’une famille heureuse et auprès d’amis cultivant le même art de vivre.
L’avenir parlait des prochains épisodes de ce destin sans histoire qui se construiraient à l’image de l’édifice-symbole de Dschang, dont la célébration s’est tragiquement terminée.
Dans ce pays où le vice semble avoir définitivement vaincu la vertu, l’hypothèse d’un camion fou n’est jamais totalement à exclure. Sur cette route Obala-Ebebda, ils sont particulièrement nombreux et règnent en maîtres. On connaît le fonctionnement défectueux de ces camions et la mentalité fougueuse de leurs chauffeurs. On mesure la fulgurance de leur vitesse à la force du vent qu’ils déplacent et aux gravillons qui s’échappent de leurs bennes.
Le camion fou de Landry Nguemo, pour ainsi dire, était un cocktail Molotov de ce genre. Il a suffi d’une fraction de seconde pour mettre fin aux réjouissances de Dschang et annihiler la perspective du voyage qui devait conduire le footballeur auprès de sa famille en France. Des vies se sont envolées dans le choc, tandis que le conducteur s’évanouissait dans la nature.
La suite de ce récit aurait pu être une longue litanie d’interrogations sur ce curieux et douloureux pli que nous avons pris d’identifier nos abcès tout en les laissant suppurer plutôt que de les crever. Car qui ignore ce qui se passe sur la route d’Obala ? Une question qui traîne de nombreuses et désespérantes autres à sa suite. Mais à quoi bon ? », s’est exprimé Alain Belibi.
Il faut dire que depuis l’annonce de son décès, les hommages affluent de partout et même de la classe politique Camerounaise, tel que dit par Lattaquant.com.
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Source: lattaquant
