Joseph Antoine Bell : « la Fecafoot a mis en danger les joueurs et les supporters »

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Joseph Antoine Bell a clairement exprimé son désaccord avec la décision de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), qui avait opté pour le stade de Garoua malgré son état non optimal. Selon lui, ce choix n’était pas judicieux car le stade n’était pas prêt à accueillir un tel événement.

Il explique cette situation par une métaphore simple : « Un organisateur de fête, comme un marié, choisit la date et le lieu de son mariage en fonction des salles disponibles. Si une salle n’est pas prête, il doit ajuster ses plans, soit en changeant de lieu, soit en déplaçant la date. C’est aussi simple que cela », déclare-t-il. En d’autres termes, la Fecafoot aurait dû tenir compte de l’état du stade de Garoua et prendre une décision plus éclairée.

Le choix initial de Japoma rejeté

Joseph Antoine Bell a également rappelé que le choix initial de la Fecafoot s’était porté sur le stade Japoma à Douala. Cependant, ce choix avait été abandonné après que des problèmes logistiques furent soulevés. Quelques jours plus tard, la fédération a opté pour Garoua, malgré les avertissements sur l’état du stade.

« Si vous louez une salle et qu’on vous dit que la climatisation ne fonctionne pas et que les toilettes fuient, mais que vous insistez pour l’utiliser quand même, vous ne devez pas être surpris si, le jour de l’événement, vos invités ont chaud et que les toilettes débordent. On vous avait prévenu ! », a déclaré l’ancien gardien de but des Lions Indomptables.

Un manque d’entretien régulier pointé du doigt

L’homme de 69 ans a également souligné que l’entretien des stades ne doit pas être pris à la légère. Il a rappelé que le stade de Garoua n’avait pas accueilli de match depuis septembre 2023, soit un an avant la rencontre contre la Namibie. Selon lui, il est normal que les infrastructures ne soient pas constamment prêtes à l’usage si elles ne sont pas entretenues régulièrement.

L’ancien footballeur a précisé que l’entretien d’un stade va bien au-delà de la pelouse. Il s’agit aussi de garantir que toutes les installations techniques et de sécurité, comme les extincteurs, les bouches d’incendie, et la sonorisation pour l’évacuation en cas d’urgence, fonctionnent correctement.

Une gestion des infrastructures à revoir

En guise de fin,  Joseph Antoine Bell a employé une métaphore pour illustrer la situation : « C’est comme si vous aviez une maison de village que vous n’occupez qu’occasionnellement. Vous ne pouvez pas y inviter des gens sans la nettoyer avant, même si la maison vous appartient. Il en va de même pour les stades. Vous croyez que l’ONIES doit entretenir quotidiennement toutes les infrastructures alors que personne ne les utilise ? Ce sont les utilisateurs qui doivent payer pour leur entretien ! »

À travers ces déclarations, ce dernier met en lumière un problème récurrent au Cameroun : l’absence d’une gestion proactive des infrastructures sportives. Un rappel important que pour accueillir des événements de grande envergure, il faut que les installations soient prêtes à tout moment, et cela nécessite un entretien régulier et des décisions éclairées. Cependant, les internautes trouvent ses raisons « vides et saugrenues » et estiment qu’il a échoué à la tâche qui lui a été confié.

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Source: lattaquant