Parmi eux, la gestion de la sélection nationale, les polémiques autour de la Fécafoot et la place de l’entraîneur adjoint Joachim Mununga.
Une critique acerbe de la Fécafoot
L’ancien portier de l’Olympique de Marseille est revenu sur la controverse entourant la vidéo réalisée par les joueurs des Lions indomptables, dans lesquelles ces derniers exprimaient leur mécontentement envers la fédération camerounaise de football. Pour Joseph-Antoine Bell, la responsabilité de cette situation incombe entièrement à la Fécafoot.
« Quel est le président au monde qui met ses joueurs mal à l’aise avant un match ? J’accuse la fédération. Ce que les joueurs ont fait à la neuvième fois, je l’aurais fait dès le premier jour. On ne touche pas à un membre de l’équipe. », a-t-il déclaré.
L’ancien Lion indomptable a également loué l’union des joueurs autour de leur capitaine Vincent Aboubakar, affirmant que cette solidarité, bien qu’émergente dans un contexte tendu, devait être préservée.
« Quand j’ai vu le capitaine parler avec tous les joueurs autour de lui, ça m’a donné la chair de poule, car cela signifie qu’ils sont unis. Il ne faut pas diviser un groupe, même si c’est pour une mauvaise raison. Quand les joueurs revendiquent, gardez-les ensemble », a-t-il ajouté.
Un président de la Fécafoot mis en cause
Sans le nommer directement, Joseph-Antoine Bell a remis en question le comportement du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o.
« Si une personne a des problèmes avec tout le monde, il faudrait qu’elle se regarde elle-même », a-t-il lancé, laissant entendre que les tensions au sein du football camerounais émanaient principalement de la gestion fédérale.
Le débat sur Joachim Mununga
Enfin, l’ancien international camerounais s’est également exprimé sur la présence de Joachim Mununga, entraîneur adjoint de la sélection, et sur les doutes exprimés quant à son rôle. Pour Joseph-Antoine Bell, ce débat est infondé :
« Il n’y a aucun club, aucune équipe au monde où l’on discute en interne de la place d’un adjoint. C’est un débat qui n’existe nulle part. Cet entraîneur-là, c’est lui qui fait les entraînements, c’est lui qui les dirige. Je suis allé les voir, et c’est lui qui encadre les joueurs », a-t-il affirmé.
Avec ces déclarations, Joseph-Antoine Bell met une nouvelle fois en lumière les tensions qui menacent le football camerounais, tout en appelant à une meilleure gestion et à plus d’harmonie au sein de la sélection nationale.
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Source: lattaquant
