Mi-avril, le club des Mangwa Boys annonçait avec fracas son retrait du championnat, emboîtant le pas à Djiko FC de Bandjoun. En cause : des arriérés de primes, des subventions de l’État non versées, et des recettes de billetterie en souffrance. Une crise ouverte, doublée d’une polémique, lorsque la Fecafoot a réfuté toute implication dans de soi-disant négociations, tout en niant des accusations aussi surprenantes que celles de tentative de corruption de conducteurs de motos-taxis.
En signe de protestation, Bamboutos avait même boycotté plusieurs rencontres. Mais coup de théâtre cette semaine : dans une lettre signée par son président délégué, Dechateau Kamdoum, le club bamiléké annonce son grand retour en compétition et demande la reprogrammation de ses matchs.
Le revirement est attribué à l’implication directe des autorités administratives et politiques, à des garanties concernant un meilleur arbitrage, et surtout à la promesse ferme de régler les dettes fédérales dues au club.
Score final ? Eto’o 1 – Frondeurs 0.
Si certains y verront un retour à la raison, d’autres parleront d’un reniement déguisé pour Bamboutos, qui semblait pourtant bien décidé à aller jusqu’au bout de son combat. Coup de pression ou simple temps mort ? Toujours est-il que le patron de la Fecafoot continue de dominer le match, même en dehors du terrain.
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Source: lattaquant
