Dans un contexte marqué par les récents remous entre la FECAFOOT et le ministère des Sports (MINSEP), l’ancien capitaine des Lions Indomptables a insisté sur la nécessité d’une cohésion au sein de l’équipe dirigeante.
« Le projet qui nous a porté ici n’est pas le mien seul »
D’emblée, Eto’o n’a pas mâché ses mots face à certains membres qu’il accuse de manquer de solidarité :
« Qu’on se le dise clairement, le projet qui nous a porté à la tête de cette Fédération n’est pas seulement le mien, mais celui de tous ici présents. Les causes et les enjeux de cette crise ne sont pas ceux d’une personne, mais il y va de la survie du mouvement sportif en général, et du football en particulier. »
Pour le président de la FECAFOOT, l’un des enseignements majeurs de cette période de crise est la nécessité de construire une indépendance financière durable. Selon lui, seule cette autonomie permettra à la fédération de poursuivre ses missions de développement et d’encadrement du football camerounais :
« Nous devons y travailler prioritairement. Pour ma part, je reste convaincu que les actions que nous avons menées depuis notre élection ont permis de redonner vie au football. »
Des avancées notables malgré les obstacles
En dressant le bilan des réalisations de son mandat, Samuel Eto’o a mis en avant des progrès significatifs, notamment sur le plan des infrastructures. Les stades de Kousséri et Bamenda sont en phase de finition, et le nouveau siège de la FECAFOOT devrait être prêt d’ici la mi-2025. Ces projets, assure-t-il, témoignent de la détermination de son équipe à bâtir un football plus professionnel et structuré.
Cependant, il n’a pas éludé les difficultés rencontrées, notamment financières :
« L’année qui s’achève a été très difficile. La fédération a dû puiser dans ses fonds propres pour soutenir certaines charges, notamment celles des sélections nationales. Les nombreux procès fallacieux que nous avons subis ont causé un préjudice financier important. »
Malgré tout, Samuel Eto’o a tenu à saluer la fidélité des sponsors de la FECAFOOT, qui, selon lui, ont su rester solidaires en renouvelant leurs partenariats malgré les pressions extérieures.
Une ambition continentale en vue ?
Dans un contexte où Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football (CAF), se prépare à briguer un nouveau mandat, des sources proches de Lattaquant.com révèlent que Samuel Eto’o pourrait se porter candidat à un poste au sein du Comité exécutif de la CAF. Une décision qui, si elle se confirme, refléterait son ambition de jouer un rôle plus influent sur la scène continentale.
En attendant, le président de la FECAFOOT appelle à resserrer les rangs et à maintenir le cap : « Nous avons redonné vie au football. La vivacité de nos championnats et l’enthousiasme des Camerounais en sont la preuve. Ensemble, nous devons continuer à construire et à avancer. »
Ainsi, à Mbankomo, Samuel Eto’o a non seulement tracé la voie pour une fédération plus forte et indépendante, mais il a aussi lancé un appel à l’unité, condition sine qua non pour relever les défis à venir.
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Source: lattaquant