À Lattaquant.com, nos sources nous confirment que la situation est bien plus complexe que ce que laisse paraître la fédération.
Retour sur une rupture brutale
Le feuilleton remonte à début 2022. Alors sous la présidence de Samuel Eto’o, la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) avait décidé de se séparer du technicien portugais Antonio Conceição. Malgré un bilan honorable de 14 victoires, 6 nuls et 3 défaites sur 23 matchs, l’entraîneur n’a pas échappé aux turbulences de la gestion fédérale. Et, bien que cette décision ait suscité des désaccords au sein des instances gouvernementales, elle avait reçu le feu vert du secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, sous réserve que la FECAFOOT assume les éventuelles répercussions financières.
La Commission du statut du joueur de la FIFA, saisie par Conceição, n’a d’ailleurs pas tardé à rendre son verdict. En juillet 2022, elle condamnait le Cameroun à verser 1,6 million d’euros, soit environ 1 milliard de francs CFA, pour rupture abusive de contrat. Mais depuis, les choses se sont envenimées. Le montant dû n’a jamais été réglé, et les intérêts de 5 % imposés par la FIFA ont fait grimper la somme à près de 3 milliards de francs CFA aujourd’hui.
Un contexte tendu, une échéance capitale
Le Cameroun est désormais face à un ultimatum : régler cette dette ou s’exposer à une exclusion pure et simple des compétitions internationales, notamment de la CAN et des qualifications pour la Coupe du Monde. Un scénario catastrophe qui pourrait porter un coup sévère aux ambitions sportives du pays et plonger davantage le football camerounais dans une crise.
Le timing est d’autant plus délicat que le Cameroun se prépare à des échéances politiques importantes, avec une année électorale en ligne de mire. Cette situation met le gouvernement dans l’embarras, alors que le ministère des Sports aurait, selon des sources de Lattaquant.com, pris connaissance de la gravité de la situation très récemment et de façon informelle.
Des tensions institutionnelles en toile de fond
Cette affaire soulève de profondes questions sur les relations entre la FECAFOOT et les autorités gouvernementales, ainsi que sur les responsabilités dans ce dossier explosif. Depuis la prise de fonction de Samuel Eto’o à la présidence de la fédération, les tensions avec les institutions nationales n’ont cessé de s’accumuler. Déjà suspendu par la FIFA pour six mois de toute implication dans les sélections nationales, l’ancien capitaine emblématique des Lions Indomptables se retrouve à nouveau dans une position inconfortable. Tandis que son image occupe régulièrement les réseaux sociaux, notamment pour ses prises de parole franches et ses initiatives, cette nouvelle affaire pourrait ternir davantage son mandat.
Des solutions d’urgence à trouver
Pour l’heure, le ministère des Sports se retrouve face à un dilemme. Avec la menace de la FIFA pesant sur le football national, des solutions d’urgence doivent être trouvées pour éviter une suspension, alors même que le Cameroun s’apprête à représenter fièrement le pays lors de la prochaine CAN. Mais qui, de la fédération ou de l’État, assumera réellement le poids de cette dette et la responsabilité de cette situation ?
Le décompte est lancé, et chaque jour sans règlement rapproche le Cameroun d’une exclusion inédite, aux conséquences désastreuses pour le sport roi du pays.
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Source: lattaquant