Pendant 6 mois, l’ONG Gomny, à travers le projet de valorisation des droits humains dans les manuscrits anciens, a fait parler des manuscrits anciens à travers des conférences débats, des formations et des campagne de sensibilisation sur des radios et plusieurs plateformes. Le samedi 22 mars, les responsables du projet étaient au Musée national pour sa phase finale. Un concours de plaidoirie, de poésie et de débats contradictoires interscolaires et universitaires étaient au menu.
Le concours de débats contradictoires a mis en compétions des étudiants de la Faculté des sciences administratives et politiques (Fsap) et la Faculté de droit public. Le premier prix a été remporté par la Faculté de droit public (Fdpu), et aussi le meilleure débateur a été Bakary Idrissa Diakité de la Fdpu. Pour la plaidoirie et la poésie, les lycées Ibrahima Ly et le lycée Toubacoro Alassane Doucouré, se sont imposés à la première place.
Manuscrits anciens, un trésor inexploité au Mali
D’abord très satisfait de cette initiative de l’ONG Gomny, l’expert en manuscrits anciens, Dr. Zoumana Traoré, a estimé que les manuscrits anciens sont peu exploités au Mali. Pour lui, il y a plusieurs aspects de valorisation de manuscrits anciens au Mali : “valorisation scientifique, artistique et culturelle”.
Parlant de la valorisation des droits humains, l’expert Dr. Zoumana Traoré confirmera que les manuscrits ont parlé des droits humains. Cela, parce que les droits humains font partie des sciences sociales et du débat philosophique. “Et nos érudits, ils n’ont pas laissé cela passer. Ils ont abordé la question de droits humains dans toutes ses dimensions. La première déclaration et le premier écrit qu’on a, sont plus vieux que la Déclaration universelle des droits de l’Homme”, a-t-il précisé sur les manuscrits.
Appels à pérenniser l’initiative
Le projet prend fin mais le coordonnateur de l’ONG Gomny, Alpha Mahamane Maïga, a indiqué sa volonté de le poursuivre. “Si nous avons d’autres partenaires et d’autres financements, nous voudrions toucher d’autres contrées”, a souhaité M. Dans le même, Moussa Traoré et Fatoumata Lassina Kanté, tous participants au projet, ont souhaité que l’initiative soit pérennisée. “Ces manuscrits sont méconnus de nous la jeune génération. A travers ce projet, nous avons découvert beaucoup de choses sur les manuscrits”, a fait savoir Fatoumata Kanté.
Koureichy Cissé
Source: Mali Tribune
Source: bamada