Dans un document officiel adressé au président de la Transition, le Bloc d’Intervention Populaire et Pacifique pour la Réunification Entière du Mali (BIPREM-Fasoko) a exprimé ses préoccupations sur la gestion actuelle de l’État malien, appelant à des réformes importantes pour améliorer la sécurité et optimiser les finances publiques. Sous la direction de son président, Lacine Diawara, cette organisation citoyenne plaide pour des réductions significatives des dépenses publiques et une meilleure allocation des ressources afin de répondre efficacement aux défis sécuritaires du pays.
Des mesures pour alléger les finances de l’État
Bamada.net-Le BIPREM-Fasoko s’attaque au train de vie de l’État, qu’il juge excessif dans le contexte actuel de crise. Parmi les recommandations phares figurent la réduction des fonds de souveraineté et des salaires des hauts responsables, ainsi que des coupes budgétaires dans toutes les institutions étatiques. L’organisation estime que ces mesures permettront de rediriger les fonds vers des priorités essentielles, notamment le renforcement des capacités de défense du pays.
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Vers une réforme institutionnelle
En plus des ajustements budgétaires, le BIPREM-Fasoko propose une révision en profondeur des structures étatiques. Parmi les suggestions, on trouve la dissolution du Conseil National de Transition (CNT) dans sa configuration actuelle, jugée coûteuse et inefficace. L’organisation appelle également à la suppression de certaines institutions qu’elle considère comme non indispensables au bon fonctionnement de l’État. Elle insiste sur l’importance de redéfinir les priorités nationales afin de concentrer les efforts et les ressources sur la stabilisation du territoire et le bien-être de la population.
Une sécurité nationale au cœur des préoccupations
Face à une insécurité endémique qui a atteint des proportions inquiétantes, le BIPREM-Fasoko exhorte les autorités à intensifier les mesures de sécurisation sur tout le territoire. Selon l’organisation, cette crise sécuritaire qui gangrène presque toutes les régions du Mali ne devrait laisser aucun citoyen indifférent, indépendamment de son origine ethnique, de ses convictions politiques ou religieuses. Dans un contexte où les menaces intérieures et extérieures se multiplient, le BIPREM appelle à une mobilisation générale pour garantir l’intégrité du territoire et la sécurité des populations.
Une approche patriotique et inclusive
Pour le BIPREM-Fasoko, la situation actuelle exige un engagement sans faille de chaque Malien. Au-delà des recommandations concrètes, l’organisation rappelle la nécessité d’une prise de conscience collective face aux défis du pays. Elle invite tous les acteurs politiques, économiques et sociaux à œuvrer ensemble pour la réunification du Mali et la mise en place d’un cadre institutionnel adapté aux réalités du moment.
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En somme, le BIPREM-Fasoko propose une approche visant à rationaliser les ressources de l’État et à prioriser la sécurité, dans un esprit de patriotisme et de responsabilité partagée. Ses propositions, bien qu’ambitieuses, traduisent une volonté de contribuer activement à l’édification d’un Mali plus stable et plus résilient face aux défis actuels.
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Moussa Keita
Source: Bamada.net
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