Choguel sur la rentrée scolaire: ‘‘je crois qu’on peut raisonnablement retenir le 4 novembre pour l’ouverture’’

À l’issue des informations reçues des différents gouverneurs ainsi que des visites de terrain des ministres, le Premier ministre a rassuré lors de la réunion du comité interministériel de crises que les élèves reprendront le chemin de l’école à la date prévue après un report.
«Je crois qu’on peut raisonnablement sous réserve de quelques allègements retenir le 4 novembre pour l’ouverture », a déclaré le Premier ministre entouré des membres de son gouvernement et des services techniques.
Dr Choguel K MAIGA soutient que les informations données par les différents ministres et celles recueillies auprès des gouverneurs et des partenaires de l’école indiquent clairement que le maintien de la date du 4 novembre peut bien être proposé au chef de l’État.
Toutefois, il a indiqué que cette rentrée officielle peut connaître de décalage d’une à deux semaines pour certaines localités. Il précise que ce décalage n’a rien à voir avec les inondations, mais il est dû à la situation générale du pays.
Alors que toutes les dispositions ne sont pas effectives pour une reprise générale sur l’ensemble du territoire nationale, le chef du gouvernement a proposé l’application des mesures d’accompagnement dans les localités où il y a encore des difficultés comme énoncé par le ministre d’État à partir la compilation de l’analyse des informations recueillies auprès des autorités locales.
Il s’agit de la mise à disposition et l’installation des tentes ; de la délocalisation quand c’est nécessaire des sinistrés et de leur installation dans des lieux appropriés etc.
« Ça c’est quelques mesures d’accompagnement mais qui n’affecte pas
la décision principale » a-t-il dit, ajoutant qu’il appartient aux autorités locales de faire preuve de beaucoup d’imagination et faire face à chaque situation particulière qui se présente.
La date initiale du 1er octobre a été repoussée à la veille de la rentrée scolaire 2024-2025 par le ministre en charge de l’éducation pour des raisons de catastrophe nature décrétée par le président de la transition aux cas d’inondations.

PAR AMINA SISSOKO