Focus : Sécurisation !

0
65
Les forces armées de l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont récemment mené des opérations conjointes significatives dans la région des “trois frontières” (Niger-Mali-Burkina Faso). Au Mali, l’État-Major Général des Armées a le vent en poupe avec les Fama et les équipements de dernière génération qu’elles ont obtenus. Ce vendredi 14 mars 2025, les Fama ont encore frappé une base terroriste dans une forêt située à 15 Km au Nord de Gueledje, cercle de Toguéré Koumbé (Région de Ségou). Ayant eu à exploiter des renseignements très précis, ils ont repéré une base logistique où de nombreux combattants terroristes s’activaient avec d’importantes caches d’armes soigneusement dissimulées sous le couvert végétal.

C’est suite à des recoupements faits que le nommé CHEICKH Oumar qui passe pour être un chef de premier plan qui assure le commandement de la Katibat Macina dans la région, et qui y a trouvé refuge, a été neutralisé. Après une longue surveillance et un bon ciblage, des actions aériennes coordonnées ont permis d’obtenir un bilan significatif, reduisant ainsi la capacité de nuisance de ce groupe terroriste. Au bilan, on recense 3 pick-ups et plusieurs motos soigneusement dissimulés sous des arbres et qui ont été détruits. De même que plusieurs dépôts de carburant et de matériels explosifs. Un grand nombre de combattants ont été neutralisés avec ledit Cheick Oumar. Grâce aux hélicoptères de combat, les fugitifs ont été poursuivis et foudroyés. Pour mise en garde, l’État-Major Général des Armées dissuade ceux qui se rendraient complices en alimentant ces réseaux terroristes. Car, ils sont surveillés en permanence et seront traités avec la même rigueur, précise-t-on, avant de rassurer que la recherche et la destruction des refuges et des combattants terroristes se poursuivront sans relâche. Une autre opération coordonnée a permis cette fois-ci de neutraliser plusieurs terroristes affiliés à l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS). Cette intervention a eu lieu dans la région de Tillabéry (Niger), et a conduit à la capture de quatre terroristes et à la saisie d’un important lot de matériel, incluant des armes, des motocyclettes et des équipements de communication. Les forces engagées ont intensifié les opérations de ratissage dans les zones stratégiques, récupérant des armes supplémentaires et détruisant des bases terroristes. Ces actions s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie commune visant à restaurer la sécurité et à renforcer la libre circulation des biens et des personnes dans cette région souvent touchée par l’insécurité. Les organisations humanitaires qui sont présentes dans la région investissent ces zones touchées par les opérations militaires de l’AES et fournissent des abris, de la nourriture, et des soins médicaux aux populations déplacées par les combats. Des programmes de soutien mental sont mis en place pour assistance psychologique aux victimes de violences ou des populations déplacées forcées. En collaboration avec les autorités locales, elles travaillent souvent en coordination avec les groupes armés terroristes contre les forces de l’AES pour protéger les populations civiles disent-elles. Elles appellent en ce sens à prendre des mesures adéquates pour éviter les dommages collatéraux et assurer le respect des droits humains. Avec les exploits des Armées des trois pays de l’alliance, l’Afrique est en train de témoigner qu’elle est en mesure de prendre elle-même sa propre sécurité avec efficacité. L’exemple frappant des pays membres de l’AES est là pour nous le démontrer : c’est l’union qui fait la force. Les récentes opérations militaires de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont eu des impacts dans ce sens vu que les populations locales elles-mêmes qui réclament une amélioration de la sécurité et appellent les Fama au prestataire sur leur territoire. Cependant, les actions coordonnées ont permis de réduire drastiquement les activités terroristes dans certaines zones, offrant un sentiment de sécurité accrue aux populations.

Dans certaines zones où les combats étaient intenses, les militaires ont entraîné des déplacements de populations, dans d’autres cas, ils ont procédé au rétablissement des services essentiels. Grâce à la sécurisation de certaines régions, des efforts ont été faits pour rétablir des services de base comme l’accès à l’eau, à l’éducation et aux soins de santé. Ce qui va avec le renforcement de la confiance des populations envers les autorités. Les populations locales commencent à percevoir l’AES comme une force capable de restaurer la stabilité et de protéger leurs intérêts.

La Rédaction 

Source: L’Aube

Source: bamada