La lutte contre la corruption, un enjeu majeur pour le développement économique et la stabilité institutionnelle du Mali, a été au centre des discussions lors de l’édition 2024 de la Semaine nationale de lutte contre la corruption. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mamadou Kassogué, a officiellement lancé les activités ce lundi 9 décembre 2024, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Cet événement, qui se déroule sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : former l’intégrité de demain », vise à sensibiliser la population et à promouvoir des actions concrètes pour contrer ce fléau.
Des chiffres qui témoignent d’une volonté d’agir
Bamada.net-Lors de son discours d’ouverture, le ministre Kassogué a partagé des données impressionnantes issues de la dernière session de la Cour d’Assises de Bamako. Les condamnations pécuniaires prononcées ont atteint un montant record de 11 500 000 000 FCFA. Par ailleurs, les cautions, principalement liées aux atteintes aux biens publics, se chiffrent à 15 372 827 410 FCFA, dont 15 109 727 410 FCFA pour les infractions touchant directement les deniers publics.
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Ces résultats témoignent d’une mobilisation accrue des autorités judiciaires pour combattre la corruption et garantir la reddition des comptes. Cette lutte, qui constitue une priorité pour le gouvernement, vise à restaurer la confiance des citoyens envers les institutions publiques tout en renforçant l’état de droit.
Le rôle clé de la jeunesse dans la lutte contre la corruption
Le thème de cette année met en lumière l’importance d’impliquer les jeunes dans les efforts anticorruption. Selon le Comité d’organisation, la jeunesse malienne représente un potentiel crucial pour le changement. Former une génération future intègre et sensibilisée aux conséquences néfastes de la corruption est essentiel pour construire un Mali prospère.
Plusieurs activités sont prévues tout au long de la semaine pour promouvoir cet objectif. Des conférences, ateliers et campagnes de sensibilisation seront menés en collaboration avec les associations et structures de lutte contre la corruption. Ces initiatives visent à éduquer la population sur les pratiques éthiques et les moyens de détecter et de dénoncer les actes de corruption.
Une mobilisation nationale contre un fléau sociétal
En plus des activités de sensibilisation, la Semaine nationale de lutte contre la corruption constitue une plateforme pour présenter les efforts déjà réalisés par les pouvoirs publics. Les résultats des enquêtes et des procès concernant les affaires de délinquance financière sont mis en avant pour illustrer la volonté du gouvernement de sanctionner les infractions et de récupérer les fonds détournés.
Le ministre Kassogué a souligné l’importance de la transparence et de la collaboration entre tous les acteurs pour faire reculer la corruption. Il a également appelé les citoyens à jouer un rôle actif en signalant les actes frauduleux et en adoptant des comportements responsables.
Une dynamique qui inspire confiance
Les chiffres présentés et les activités engagées lors de cette Semaine nationale envoient un signal fort : le Mali est résolument engagé dans la lutte contre la corruption. Cette mobilisation collective, associée à des mesures concrètes et à des résultats probants, contribue à renforcer la confiance entre les citoyens et les institutions publiques.
La participation active de la jeunesse, l’implication des organisations de la société civile et la détermination des autorités judiciaires ouvrent la voie à un avenir prometteur pour le Mali. La lutte contre la corruption n’est pas seulement une question de justice, mais un pilier fondamental pour un développement inclusif et durable.
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En 2024, le Mali affiche une volonté ferme de réduire la corruption à travers des actions concrètes, une implication accrue de la jeunesse et une transparence renforcée. La Semaine nationale de lutte contre la corruption illustre cet engagement, tout en rappelant que le combat reste collectif et continu. En unissant leurs efforts, les Maliens peuvent espérer construire une société plus juste, plus équitable et plus prospère.
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MLS
Source: Bamada.net
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