Lors de sa séance plénière tenue ce vendredi au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), le Conseil National de Transition (CNT) a adopté à l’unanimité la loi portant ratification du Traité instituant la Confédération des États du Sahel (AES). Ce traité, signé le 6 juillet 2024 à Niamey, jette les bases d’une coopération renforcée entre les États sahéliens, fondée sur la solidarité, la fraternité et une volonté commune de bâtir un avenir de paix et de prospérité partagée.
Bamada.net-Pour le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, la Confédération des États du Sahel symbolise une réponse concrète aux aspirations des peuples sahéliens. Il a rappelé que ce traité représente une étape clé pour le Mali, permettant de répondre aux défis régionaux à travers une mutualisation des efforts dans trois domaines prioritaires : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement.
Un acte fort en faveur de l’intégration régionale
Le ministre Diop a également souligné l’importance de cette ratification, inscrite dans la lignée des valeurs constitutionnelles du Mali, qui prône l’intégration africaine. “Ce traité est une avancée historique pour notre région et pour le Mali, qui est résolument engagé à jouer un rôle actif dans cette Confédération. Ensemble, nous œuvrerons pour instaurer un climat de sécurité, de stabilité et de développement économique au bénéfice de nos populations,” a déclaré le ministre.
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La Confédération des États du Sahel (AES) se distingue par son approche inclusive et collaborative. Ce projet vise à renforcer la stabilité et le progrès dans une région qui fait face à de nombreux défis sécuritaires, humanitaires et économiques. La ratification de ce traité marque ainsi un pas significatif vers la concrétisation de la vision commune des chefs d’État de la région, dont celle du Président de la Transition du Mali, Son Excellence le Général d’Armée Assimi Goïta, à qui a été confié le mandat inaugural de l’AES.
Présence des ministres clés
Aux côtés du ministre Diop étaient présents le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, ainsi que le professeur Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’État chargé des Relations avec les Institutions. Leur présence lors de cette séance démontre l’engagement collectif des plus hautes autorités maliennes à participer activement à la mise en œuvre du plan d’action de la Confédération AES.
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Ce projet ambitieux, au-delà de la défense et de la sécurité, entend également renforcer les échanges diplomatiques et favoriser le développement économique de la région sahélienne. L’AES vise à promouvoir une coopération étroite entre ses membres pour créer un environnement propice à la croissance et à l’intégration régionale.
Une vision de paix et de prospérité partagée
La ratification de ce traité ne représente pas seulement un acte diplomatique, mais aussi une vision d’avenir. En unissant leurs efforts, les États sahéliens entendent relever les défis communs à travers une approche collective et durable, dans le respect des valeurs de solidarité et de fraternité qui les unissent. Ce nouveau cadre de coopération marque une volonté renouvelée de renforcer les liens entre les États de la région, tout en répondant aux attentes des populations qui aspirent à un avenir plus sûr et prospère.
En conclusion, l’adoption de cette loi par le CNT est une étape décisive pour le Mali et pour l’ensemble des États membres de la Confédération des États du Sahel.
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VIEUXBA Sidibé
Source: Bamada.net
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