Macron aux abois face à la détermination des États de l’AES (point de vue)

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Ouagadougou, 6 janvier 2025 (AIB)-Le président Macron, fragilisé, tente coûte que coûte de refaire surface lors d’une rencontre avec ses diplomates.

Acculé de toutes parts, le chef de file de l’impérialisme européen, Emmanuel Macron, cherche à reprendre pied après plusieurs revers diplomatiques, politiques et sociaux, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de son pays , la France.

En effet, depuis le rejet catégorique de la politique française ces dernières années par les pays de l’AES et les dénonciations des accords néocoloniaux, la France peine à s’en remettre.

Comme à son habitude, et par des pratiques dilatoires, Paris essaie vaille que vaille de revenir ou de reprendre la main.

Mais c’est peine perdue face au réveil révolutionnaire d’une jeunesse décidée à prendre son destin en main et à assumer pleinement son rôle de défenseur des valeurs de dignité, d’intégrité et de souveraineté non négociable face à un président qui se croit roitelet qui tient des propos condescendants et méprisants à l’égard des africains, y compris ceux qui lui font allégeance .

Emmanuel Macron, à travers ses services secrets et des valets locaux tapis dans l’ombre, semble ignorer que les temps ont drastiquement changé.

Les nouvelles générations ont capitalisé les événements antérieurs et se projettent désormais dans l’avenir pour être libres à jamais.

Ainsi, les pays de l’AES, portés par des populations mobilisées et solidaires de leurs leaders – Goïta, Traoré et Tiani – vont démontrer à l’ancienne puissance coloniale l’amateurisme de sa politique dans un monde libre, auquel aspirent les peuples.

Considérant certains États et chefs d’État africains, notamment ceux de la CEDEAO, comme de simples sous-préfectures et préfets de la France, Paris a mis en place une machine de déstabilisation monstrueuse.

Cette stratégie pourrait bien coûter à la CEDEAO son existence, en même temps qu’elle ridiculise certains chefs d’État africains, désavoués lorsque le président Tiani a révélé la présence de forces étrangères (bases françaises) aux frontières du Niger dans une tentative de déstabilisation sans précédent.

Paris, fidèle à ses habitudes, ne tire jamais les leçons de ses erreurs passées. Le Sahel reste et demeure une forteresse incontrôlable grâce à sa jeunesse plus déterminée que jamais à assumer sa révolte contre la confiscation de sa liberté et de sa souveraineté.
Et ce n’est pas la junte française qui pourra changer la situation.

Agence d’Information du Burkina
Brahima ZONGO

Source: https://www.aib.media/

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Source: bamada