Ministère de l’Agriculture : 758 637 025 millions de FCFA à justifier

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Selon une mission de vérification financière du Bureau du Vérificateur général, sur des irrégularités financières s’élevant à plus de 1,138 milliard FCFA, le ministère de l’Agriculture a pu régulariser 379,96 millions de FCFA.

La présente vérification financière et de conformité, précise le BVG, porte sur la gestion du ministère de l’Agriculture au titre de la période allant du 1er juillet 2023 au 31 juillet 2024. « Elle a pour objectif de s’assurer de la régularité et de la sincérité des opérations de recettes et de dépenses du ministère de l’Agriculture. Les travaux de vérification ont porté sur la gestion des ressources humaines, la gestion du matériel, la demande de dérogation pour l’acquisition des pesticides, la mise en œuvre des opérations spéciales portant sur les dons en urée et en blé et, enfin, sur l’opération du don d’engrais de la Banque mondiale dans le cadre du Programme de Résilience du Système alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA) pour la période allant du 1er juillet 2023 au 31 juillet 2024 », ajoute le BVG.

Le document note que la vérification a également relevé des irrégularités financières d’un montant total de 1 138 597 025 FCFA. Sur ce montant 379 960 000 FCFA ont été régularisés. Le reliquat non justifié et non régularisé s’élève à 758 637 025 FCFA. «Ces irrégularités financières sont relatives à des fractionnements des dépenses pour un montant total de 139 374 727 FCFA ; à la minoration du prix de vente du blé pour un montant total de 98 876 702 FCFA ; à la non justification de 295,350 tonnes de blé pour un montant total de 42 041 596 FCFA ; au non-règlement des factures d’achat de l’urée pour un montant total de 359 744 000 FCFA ; au non-reversement des montants recouvrés auprès des producteurs pour un montant total de 118 600 000 FCFA », peut-on lire dans le rapport de la vérification.

Le BVG ajoute que les faits relevés dans le rapport de vérification et qui sont susceptibles de constituer des infractions à la loi pénale et à la législation budgétaire et financière concernant ces irrégularités financières ont été dénoncés au procureur de la République chargé du Pôle national économique et financier et transmis au président de la Section des Comptes de la Cour suprême.

Ismaël Traoré

Source : Ziré

Source: bamada