L’arrestation d’Issa Kaou Djim, leader du parti ARCT, pour des propos critiques à l’encontre d’un Chef d’État étranger, suscite une vague d’indignation et de réflexions profondes sur la liberté d’expression au Mali. Niankoro Yeah Samaké, président du Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP) et fervent défenseur des libertés fondamentales, a publiquement exprimé sa désapprobation face à cette décision qu’il qualifie d’atteinte aux droits civiques.
Bamada.net-Monsieur Samaké, également connu pour ses engagements dans la communauté mormone, a fermement condamné l’emprisonnement d’Issa Kaou Djim, considérant cet acte comme une menace à la démocratie malienne. Pour lui, il est crucial de garantir à chaque citoyen malien la liberté de s’exprimer sans crainte de représailles. La liberté d’expression, souligne-t-il, est un pilier de la démocratie, un rempart contre les abus de pouvoir, et un fondement de toute société aspirant à l’équité et à la justice.
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“Critiquer un gouvernement étranger ou exprimer une opinion publique, même si elle est sévère, ne devrait pas conduire à l’incarcération,” a-t-il déclaré. Selon le président du PACP, la diversité d’opinions et le débat constructif sont essentiels pour bâtir une société ouverte et démocratique. La répression des voix dissidentes ou critiques, dit-il, engendre un climat de méfiance, susceptible de fragiliser la confiance citoyenne envers les institutions.
En soulignant les risques de telles arrestations pour la crédibilité internationale du Mali, Samaké a insisté sur le rôle de la justice, qui, selon lui, devrait garantir les libertés fondamentales plutôt que de devenir un outil de répression. L’arrestation de leaders politiques pour des opinions critiques, même concernant des autorités étrangères, envoie un signal alarmant. Elle laisse entrevoir un visage autoritaire du pays, en contradiction avec les principes universels de droits humains auxquels le Mali est censé adhérer.
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Niankoro Yeah Samaké appelle donc à une révision de cette arrestation et demande aux autorités maliennes d’agir dans le respect des droits constitutionnels. Pour lui, seule une société qui protège ses citoyens et encourage la diversité des opinions pourra atteindre la paix et l’équité.
Dans un contexte où les libertés civiles sont souvent mises à l’épreuve, la réaction de Niankoro Yeah Samaké marque un plaidoyer fort en faveur de la liberté d’expression.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net
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